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Il "été" une fois...

17 juillet 2013

L'été de mon impatience : 2009

Pendant trois ans, j'étais en échec scolaire. Je ratais tout, je ne faisais aucun effort. Je n'avais pas le courage ni l'envie de continuer le lycée. Mais il le fallait. Du coup, j'avais non seulement redoublé ma première pour rien -vu que les résultats ne s'amélioraient pas- mais en plus j'avais raté le bac. Je me suis ainsi retrouvé en candidat libre. Là c'était pareil, je ne révisais pas. Je n'avais aucune motivation. Et surtout j'avais beaucoup déprimé à ce moment là. Et puis, alors que j'avais autant de chance d'avoir le bac que de croiser une vache mutante parlant l'allemand dans la rue, j'allais aux épreuves en juin. Je crois qu'après, et ce jusqu'à les résultats, je ne pensais pas l'avoir, et même, je m'étais préparé pour une nouvelle année en candidat libre.


Finalement je l'ai obtenu, je ne sais pas par quel prodige, et aujourd'hui encore je ne sais pas comment j'ai fait. Mais je l'ai eu. Et c'était l'essentiel. Etant vaniteux, j'ai aimé cette période où pendant tous l'été, je recevais des messages de personnes me félicitant pour ma réussite. Mais j'ai surtout pu me rendre compte qu'il n'y avait pas beaucoup de monde qui tenait à moi. Certains semblaient dégoûter que j'ai pu avoir le bac et passer aux études supérieures. Le futur m'a donné raison.

Mais entre ce 8 juillet 2009 jusqu'à la rentrée à la fac, ce fut long, très long. J'étais impatient. Je comptais les jours, voire même les heures. J'ai essayé de m'occuper différements notamment avec les films ou en regardant le catch. Je sortais également, pour me reposer dans un coin au bord d'un fleuve. J'avais vécu une période tellement douloureuse, et étant si abandonné, que j'avais fondé mille espoir dans cette nouvelle vie universitaire. J'avais vraiment hâte de commencer.

Je m'étais également fait quelques résolutions, notamment le fait de me calmer par rapport aux jeux vidéos. Je voualsi également devenir un très bon étudiant, bien studieux. J'avais eu de grandes ambitions à ce moment là. Je voulais grandir/mûrir, ne plus rester le même comme je l'avais tellement revendiqué ces dernières années.

 

Ainsi l'été 2009 fut le point de rupture séparant deux vies : le "moi" adolescent, sans ambition, suiveur et le "moi" jeune adulte voulant tout réussir, tout avoir. Il fallait donc que je me reconstruise à ce moment là. Et aujourd'hui, j'ai réussi cette reconstruction puisque d'un cancre lycéen, je suis devenu un étudiant honorable dans une des plus grandes universités dans le monde. Le fait de savoir d'où je viens et comment j'en suis arrivé à là, me permet aujourd'hui de garder la tête froide.

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13 juillet 2013

L'été de ma rencontre lointaine: 2006

Mon année 2005-2006 a été très mitigé. Cette année là s'est soldée par un redoublement. Je voyais tous mes amis passés, et moi seul redoublé. Bizarrement, je n'ai pas eu le souvenir que ça m'avait meutri à l'époque par rapport à aujourd'hui. Est-ce parce que de nos jours j'en vois les conséquences ? Moi qui avait souvent des bonnes notes, comment ai-je pu en arriver à redoubler un jour. A cause de mon changement de lycée en cours de routes, je n'avais même pas le droit de forcer le passage. J'aurais dû pourtant... d'autant que mon redoublement m'a servit à rien... . Et encore une fois, je ne suis pas parti en vacances, pourtant, certains de mes nouveaux amis avaient préférés partir en vacances mais seulement entre eux. Ce fut le premier signe qui aurait dû me mettre la puce à l'oreille sur ce qui allait se passer ensuite... .

Enfin voilà le contexte auquel je commençais l'été.

Si je devais résumer cet été en une chose, en une seule personne, ça serait les discussions que j'ai passé avec une jolie et pétillante fille. Je l'avais rencontré purement par hasard. J'avais écris une biographie sur Paramore, groupe qui n'était pas très connu en France à ce moment là, et elle était tombée sur mon blog de groupe de musique. Elle avait aussi lu d'autres blogs où je racontais ma vie et ça l'avait touchée. Alors, elle m'a gardé en contact et on a commencé à se parler chaque jour, pendant l'été, avant que l'on se mette ensemble pendant un an et demi, et avant qu'elle part pour un autre gars... .

Mais, cependant, j'ai passé un très bon été grâce à elle. On se racontait nos vies, elle venait toujours me parler en premier. J'ai aimé le fait de tout savoir sur elle, sa famille, son comportement. Elle m'en parlait comme si elle n'en parlait à personne d'autres. J'étais presque l'unique. Et puis elle semblait heureuse quand elle me parlait. Elle s'intéressait à moi, ce dont peu de monde fait ça. Elle aimait les animaux, elle faisait beaucoup de dessins. Même aujourd'hui encore, je connais cette partie de sa vie qu'elle m'a raconté. Et pourtant cela fait six ans depuis. Le seul problème, et pas des moindres puisqu'il détruira notre couple, c'est qu'elle vivait à 300 km de chez moi... .

 

Aujourd'hui, je regrette pas mal de choses, même si ce n'était qu'une histoire virtuelle et même si ce n'était qu'une histoire d'ados. Je m'en fous parce que je sais bien ce que j'avais ressenti à ce moment là, et c'était fort. Récemment, comme je gagne de l'argent, j'ai pu m'offrir un séjour d'une journée dans une ville à quelques centaines de km de chez moi. Avant je ne pouvais pas faire ce genre de trajet. Si j'avais gagné de l'argent plus tôt, j'aurais eu la possibilité d'aller chez elle. Et peut-être que pas mal de choses auraient changer.

Mais bon, je dois construire une nouvelle vie maintenant, ne plus y penser. Mais... après avoir été une pensée douloureuse suite à notre rupture, elle est et restera un très doux souvenir.

 

.

 

10 juillet 2013

L'été de mon bonheur : 2005

Ma douce et tendre Seconde se finissait par une victoire. Tous ces gens du collège qui disaient que j'allais souffrir au lycée... non... j'ai réussi à aimer. J'ai réussi à ne pas haïr. J'ai réussi ce que je voulais. Ma Seconde était ma revanche sur le collège. Tout ce dont je n'ai pas pu avoir au collège, je les ai finalement eu au lycée. Amour, amitié... . La Seconde représente à l'heure actuelle ma plus belle année de ma vie. Bien entendu, avec l'été qui arrivait, j'étais à la fois heureux d'avoir connu une belle année, mais triste également car tout s'arrêtait. L'été n'est pas seulement une période où il faut préparer l'année suivante, c'est également une période qui clôt une année riche en émotion.

 

Cet été là avait commencé très tôt d'ailleurs avec le jour du conseil de classe du dernier trimestre. Je me considérais déjà en vacances dès lors que j'ai su "que tout le monde passe". Qui représente ce "tout le monde". Tout ceux que j'appréciais dans ma classe de Seconde. Même si nous allons être dans des classes différentes, j'étais quand même content de les eu dans ma classe.
Les vacances ont donc commencé en début juin. J'avais trois mois de vacances ce qui était une première pour moi. Malheureusement je ne pouvais pas encore voyager. Je devais m'occuper pendant les journées d'été.

Le foot de rue a été mon activité principale. J'étais gardien, un très bon gardien, avec certaines particularités, avec mon style propre. J'aimais joué au foot durant toute une après-midi, de 14h jusqu'à 18h. J'aimais, sans être masochiste, ressentir la fatigue, la sueur, les courbatures, après avoir bien jouer pendant la journée. Quand je rentrais, je n'avais qu'une envie : me doucher, manger et dormir. Aujourd'hui, je ne revois plus mes amis de Seconde, par moment j'en suis bien triste. Mais je n'oublierais pas qu'ils ont été acteur de mon bonheur cet été là et bien plus.

Autrement, j'étais toujours aussi accros aux jeux. Surtout avec l'arrivé d'internet. Je jouais à pas mal de jeux comme Band of Brothers, Need For Speed Underground 2, PES 4, GTA San Andreas. Que du bon jeux. Mais il y avait surtout ce jeu en ligne basé sur les règles du jeux de cartes dans Final Fantasy VIII. Ce fut mon tout premier jeu en ligne.

Cet été là fut également celui des AMV, à la fois j'en faisais, mais aussi j'en regardais.

Je me souviens aussi de me lever souvent à 11h et de regarder Malcolm, juste avant d'aller rejoindre mes amis au foot.

Je me souviens enfin d'avoir passer trois jours chez mes vrais frères. J'étais heureux d'avoir été avec eux même si ils travaillaient. Je jouais chez eux à la Gamecube, console dont je n'ai jamais eu et dont j'aurais vraiment aimé l'avoir. Et puis, comme c'est le genre de côté de ma famille que je ne vois que une fois tous les ans en moyenne malheureusement (et c'est une moyenne...), j'ai bien profité de ce moment là.

 

Beaucoup de choses à retenir de cet été là, qui prouve bien que ce fut un très bon été pour moi, même si je n'étais pas parti en vacances.

 

10 juillet 2013

L'été de mon innocence : 2004

En juillet 2004, j'obtiens le brevet. C'est pour moi la fin de quatre années de souffrance, quatre années de haine. Grandir dans un collège de banlieue, bien cliché mais bien véridique n'est pas quelques choses que je conseillerais. Malheureusement, j'allais retrouvé certains au lycée... mais c'est une autre histoire.


Il y a deux choses que j'aimerais retenir concernant cet été. La première, étant certains moments passés avec un ami que j'avais perdu en primaire. Il avait déménagé mais il m'écrivait souvent. Le problème est que mes parents ont tout fait pour m'éloigner de lui. Ils ont notamment menacé sa mère d'appeler la police si jamais je devais le revoir. Du coup, cela a été très difficile pour moi de le voir en cachette. Il a fallut que je prenne contact avec son grand-père grâce à l'annuaire. Et c'est ainsi que j'ai pu le retrouver. Son grand-père était un homme gentil, généreux. Je ne sais même plus qu'est-ce qu'il est devenu. Par contre, ce dont je me souviens, c'était les samedi soirs, quand mes parents partaient dans leur maison de campagne en Normandie, il pouvait venir à la maison le soir. On se regardait des séries tout en mangeant des pizzas, et tout en jouant à des jeux vidéos, notamment de la playstation 2. Ah, ce fut probablement mes derniers moments d'amitié avec lui, puisqu'il avait changé, et puis moi aussi.

Il y a une semaine d'ailleurs, j'avais vu sa mère dans un café. Je n'osais pas venir parler avec elle. Je me souviens qu'elle m'avait beaucoup aidé, elle semblait être une bonne mère, bien soucieuse de son fils, qui lui est devenu ingrat. Je me demande ce que j'aurais fais si j'avais eu une mère pareil parfois.

 

La deuxième chose que j'aimerais retenir, c'est cette semaine que j'ai passé en Normandie. Dans cette maison de campagne. A l'époque je n'étais pas heureux d'y être, car je ne voulais pas déménager. Le déménagement m'aurait éloigner de cet ami que j'ai cité avant. Et puis, j'en avais marre de déménager comme en primaire. Pourtant, malgré ma réticence envers cette maison, ce fut probablement la meilleure maison où j'y étais. C'était calme, paisible. J'avais passé une semaine sereine, en pensant à rien. Je n'avais pas grand chose à faire cependant. Mais je me souviens que j'avais amené avec moi l'album de Lostprophets intitulé Start Something. Cet album reste mon préféré de nos jours. Je l'écoutais en boucle pendant les sept jours de "vacances". Cet album m'emportait dans une ambiance galloise semblable au péninsule de Gower.


Ce séjour en Normandie était la limite de séparation entre la période collégienne et la période lycéenne. Je sortais d'années de conflits et d'embrouilles à une année merveilleuse en Seconde, la meilleure année de ma vie. Et là encore, je ne le savais pas, quand je regardais les moutons en face de moi dans cette campagne normande. Si je revenais dans le temps, et si je me revoyais, je pense que je sourirais en me disant "tu ne sais pas ce qu'il t'attend cette année"...

10 juillet 2013

L'été de ma jeunesse : 2002

 

 

 

Au collège, je n'avais pas beaucoup d'amis, preuve en est, aujourd'hui, qui est-ce que je côtoie encore comme personne ayant fréquentée le même établissement que moi ? Personne justement. Mais à l'époque, je ne voyais personne. Personne ne voulait me voir en faite, forcément j'étais la tête de turc du collège, donc ... . L'été était donc pour moi, un moment de souffle, un moment où je ne vis personne. Pourquoi ai-je choisi 2002 ? Parce qu'il représentait bien les étés que j'avais vécu durant ma période collégienne (2001-2004) et que je n'allais pas faire un article pour chaque été. Cela aurait été redondant.

 

Durant l'été 2002, Je me souviens d'un événement sportif : la coupe du monde 2002 qui se déroulaient au Japon et en Corée du Sud. Voir une équipe nationale asiatique se hisser en demi-finale était une joie immense. Je me souviens d'un camarade de classe qui me sortait "les équipes asiatiques ne savent pas jouer au football" un mois avant le début de la compétition. Quel naïf, quel radical. C'est marrant mais aucune équipe africaine n'a réussi à atteindre les demi-finales d'une coupe du monde, y compris lorsque celle-ci se déroule en Afrique du Sud en 2010... .

Enfin bon, même si j'étais pour le Japon, j'étais content du résultat de la Corée du Sud. Cela m'avait renforcé l'amour que je portais au football. J'avais d'ailleurs un jeu de foot qui s'appellait "le monde des bleus 2". Dans ce jeu, les équipes n'étaient pas actualisées, je passais donc mon temps à refaire des équipes nationales et aussi à faire des équipes all-star. Et je me souviens y avoir passer des heures dessus. En plus, dans ce jeu, on pouvait débloquer comme stade, un terrain de plage situé dans une crique. Ahhh, l'été, et puis, comme je ne partais jamais en vacances, c'était plus ou moins un lot de consolation.

Il y avait aussi un ami, que je ne voyais plus aujourd'hui, suite à des choix et à des décisions. Il venait à la maison pour jouer aux cartes pokémons. Ahhh ces cartes pokémons que je collectionnais depuis mes dix ans. Bien sûr je n'en rachetais plus, parce que j'en avais déjà pas mal. Lorsqu'on y jouait on y faisait plusieurs parties. Bien sûr quelques mois après, ce fut les cartes Yu-Gi-Oh! à la mode qu'on allait y jouer l'été prochain.

Il y avait aussi ces dessins animées, notamment ceux de la 5 le midi. Je voulais absolument regarder Captain Tsubasa (Olive et Tom) du coup j'ai du regardé d'autres dessins animées en attendant. Je me souviens plus des titres des autres dessins animés, je sais qu'il y en avait un qui se passait dans la savane, avec un lion, un dodo et une lionne humanisées. Mais bizarrement j'aimais bien. Je n'avais que 13 ans.

 

Voilà à peu près comment je m'occupais de mes journées : jeux vidéo, dessin animés, comme un pré-ados n'ayant pas beaucoup de vie sociale. Mais j'en garde un doux souvenir.

 

 

 

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10 juillet 2013

Introduction

Nous sommes en juillet 2013. Cela faisait longtemps que je n'avais plus écrit dans un blog, que je n'avais plus raconté ma vie. En ce moment c'est l'été et suite à certains événements, j'ai eu l'idée ce soir d'écrire mes récits d'été. Chaque été représentaient des périodes importantes dans ma vie. Aujourd'hui encore, est-ce que l'été représente pour moi la fin d'une année scolaire ? Le début d'une nouvelle ère de mon existence ?

Quoiqu'il arrive je sais que j'adore cette période, cette période de repos : elle me permet de ne penser à rien, de faire le vide, de "planer". Et puis, cette chaleur qui envahit mon corps, aussi bien le jour que la nuit. Les nuits d'été d'ailleurs où l'on pouvait sortir en tshirt sans attraper froid. J'aime bien cette période là oui.

Peut-être que certains faits seront pour les yeux d'un simple mortel, des faits normaux, vides, sans intérêts, mais pour moi, je sais que ces épisodes sont importants, en tout cas durant l'époque où je les vivais. Parce que je n'avais rien, parce que je ne suis parti qu'en vacances d'été seulement depuis trois ans. Peut-être que j'idéalise ces épisodes là, mais au fond, je sais que j'ai envie d'en parler, de les évoquer, parce qu'ils sont une partie intégrante de mon passée que je n'ai pas envie d'oublier...

 

 

Mais avant de commencer, j'aimerais évoquer deux étés : 2008 et 2010. Deux étés synomymes pour le premier de défaite, et pour le second de trahison. L'été 2008 a été -sans jeux de mots- celui où je rate le bac, celui où mon ex se trouvait dans les bras d'un autre suite à une rupture récente. J'avais l'impression d'avoir tout perdu. Et puis, il y eut l'été 2010, celui où l'on me faisait des promesses pour m'amadouer mais au final pour m'avoir, c'était aussi celui on me faisait clairement comprendre que je ne devais pas exister.

Voilà, c'est dit, c'est fait. Je ne reviendrais pas sur ces deux étés chaotiques, ces deux étés de larmes.Je préfère évoquer brièvement les mauvais souvenirs d'étés maintenant, pour mieux évoquer les autres étés des autres années, plus radieux, plus... ensoleillé.

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